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  Enfants de la Vienne, jeunes Ponticauds, Nous sommes les fils de cette race fière, campés sur les bords de la belle rivière .  

 

 

  Les laveuses : Le lavage du linge est une véritable entreprise dont on repousse l'exécution . Le linge sale est déposé dans un grenier où il sèche en attendant le moment où le ballot est suffisant pour justifier d'une léssive.

On fait appel à une professionnelle , servante ou laveuse , car au début de ce siécle , la lessiveuse ménagère , récipient en tôle galvanisée , n'est pas d'un usage courant.

La laveuse doit être propriétaire ou locataire d'une grande pierre plate posée au fond de l'eau , limitant son emplacement . C'est son plan de travail. Elle s'agenouillera dans un bachou , sorte de caisse en bois n'ayant que trois cotés , garni d'un rembourrage pour protéger ses genoux du contact rude et parfois humide du sol de la berge. Elle utilise un péteu , battoir en bois , avec lequel elle frappe le linge pour l'essorer et faire partir les dernières traces du lessi , eau de lavage .  ( de la grande ile a l'ile aux oiseaux )  

Notre Dame du Péteu :  Chaque année il y avait un jour où nos lavandières étaient a l'honneur. Ce jour là, férié pour elles, une fête était organisée à laquelle participait tout le quartier et que le maire honorait de sa présence. La cérémonie dédié a " Notre Dame du Péteu " , concrétisait et valorisait cette profession.   

Les femmes des ponts travaillaient aussi dans les usines de porcelaine , mais également dans les fabriques de textile. Tout au long de la vienne , pour la seule traversée de la ville , il existait 6 fabriques spécialisées surtout dans les tissus utilisés pour la confection des habits militaire et de l'administration. Elles occupaient quelques centaines d'ouvriers. Les femmes qui n'étaient plus en âge de travailler en usine avaient presque toutes été des lavandières . En 1935 , certaines exerçaient encore ce travail , mais le nombre diminuait rapidement car , si les appareils moderne dont nous disposons aujourd'hui n'existaient pas encore , il s'était créé des blanchisseries d'où la rareté de la clientèle .    

                                                      Toujours coule la rivière , sur la corde , sèche le linge.  

                                                                   Les Tisseuses de la rue Saint-Affre  

   

   

 

 

 

 

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ponticauds, Limoges, enfants de la Vienne